YOHAV EN RÉSIDENCE

Yohav

Photo: Pascal Lemoine

Yohav a réalisé sa résidence ‘Tour de Chauffe’ à la Maison Folie Moulins.

Ses premières impressions à chaud:
« Première semaine de cette double résidence pour défricher ce que je peux faire seul, appréhender un peu les contraintes et possibilités techniques avec les régisseurs, et commencer à imaginer une progression pour mon showcase en septembre, toujours à Moulins.
Un petit casse-tête à la fois en vue du studio et du live dans le sens où ce n’est pas évident de faire quelque chose d’intéressant seul. Il faut trouver un équilibre entre les moyens et les ambitions…
Le fait d’avoir une vraie sono et un espace dédié m’a permis de commencer à écrire une nouvelle musique un peu différente de d’habitude. Plus ambient.
Gros contraste intéressant entre le noir du labo en sous-sol à Moulins, et le soleil écrasant la semaine dernière dans la cour déserte de la MFM… »

Y.

À noter que Yohav donnera un petit concert de restitution de sa résidence le vendredi 14 septembre 2012 à 19h à la Maison Folie Moulins de Lille. Plus d’infos ICI.
 
En savoir plus sur Yohav – Cliquez .

Photo: Pascal Lemoine

 

Photo: Pascal Lemoine

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TIM FROMONT PLACENTI AU STUDIO KA

Chacun des groupes du dispositif ‘Tour de Chauffe’ a l’opportunité d’enregistrer deux morceaux. Pendant deux jours les musiciens sont en immersion totale au Studio Ka de Faches Thumesnil et, accompagnés des techniciens, peuvent enregistrer leurs morceaux dans des conditions optimales et professionnelles. Tim Fromont Placenti y était, il y a peu.

Petit retour en image:

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TOUR DE CHAUFFE ON AIR!

 On Air

 

Réécouter l’émission « What’s Up » de RCV consacrée à la promo 2o12 Tour de Chauffe!

 

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BILAN SCENIQUE ET ARTISTIQUE // HASSAN K

Mic Vanzele est un personnage. Depuis 2009, il est Chargé de l’accompagnement artistique à l’ARA (Autour des Rythmes Actuels) de Roubaix. En clair, sa vision de l’accompagnement ne souffre d’aucune ambiguïté et il le fait savoir. Passionné et animé par son travail, il donne comme ligne de conduite pour l’ARA, et pour les personnes qu’il accompagne, l’épanouissement de l’individu aux travers de l’apprentissage musical et plus généralement à travers la musique.

Tour de Chauffe inclue dans le dispositif un Bilan Scénique et Artistique. Artistique dans le sens où il est transversal à toutes les pratiques et s’appuie sur le postulat qu’un groupe ou un musicien a l’envie de progresser. En l’occurrence, ce bilan s’intéresse aux pratiques amateurs dans Tour de Chauffe.  L’ARA s’adapte donc en permanence à la volonté et aux souhaits de ses interlocuteurs.

Concrètement, qu’est-ce qu’un Bilan Scénique et Artistique dans le cadre de Tour de Chauffe ?

Mic m’a offert l’opportunité d’assister à cet exercice réservé habituellement aux groupes et aux professionnels conviés pour l’occasion. Je l’en remercie. C’est avec lui et Hassan K que j’ai rendez-vous en ce mercredi après midi rayonnant. L’objectif n’est pas de prendre le soleil mais bel et bien de s’enfermer dans une salle, d’y dresser un bilan, et de mettre en exergue des pistes à explorer et plus globalement de donner un retour sur la prestation donnée.

Ce bilan, qu’il soit ou non réalisé dans le cadre de Tour de Chauffe débute obligatoirement par un entretien téléphonique ou une rencontre entre Mic et le groupe ou l’artiste concerné. En fonction de la motivation du groupe, de son discours, de son champ artistique et technique, Mic choisit des intervenants qu’il convie au BSA. Ces derniers doivent ensuite rédiger un rapport du bilan, un compte rendu écrit permettant de garder trace de ce qui a été dit et proposer.

La salle de l'Alcatraz où a eu lieu le BSA d'HASSAN K

Il est 14h, Keyvane Alinaghi aka. Hassan K arrive à l’Alcatraz au sous-sol de l’ARA. Il dispose désormais de deux heures aux côtés d’un ingénieur du son pour installer son matériel dans des conditions idéales, aussi bien sur le plan technique que sur le plan du temps accordé. Cependant, le bilan a déjà commencé avec le technicien qui prend note des différentes techniques et habitudes de l’artiste lors de son installation et surtout de ses réglages.

Seconde étape du processus, il est rejoint par deux autres professionnels. – Les intervenants ne sont pas systématiquement choisis en fonction de l’esthétique scénique et artistique du musicien. Au contraire les professionnels peuvent venir d’esthétiques musicales éloignées, afin d’apporter au diagnostic une vision globale et enrichissante. – Ces derniers commencent par lui poser des questions sur son parcours antérieur, sur la raison de sa présence à Tour de Chauffe etc.

Pour ce qui ne le connaisse pas, Keyvane considère Hassan K comme son projet le plus coloré. Depuis 2009, il le développe autour de divers outils et a sorti deux albums auto-produits. Selon lui, ce projet est toujours en phase de développement. Sa sélection à Tour de Chauffe lui offre la possibilité de consacrer le temps qu’il n’a pas eu l’occasion de prendre par le passé pour se concentrer entièrement sur ce projet et le mener à bien.  C’est en tout cas ce qu’il a globalement répondu aux questions des professionnels.

HASSAN K en pleine prestation

Viens ensuite le temps des festivités sous la forme d’un concert live d’une trentaine de minutes afin de se projeter dans la position d’une première partie. Face à une salle volontairement mise dans le noir et quasi vide, l’artiste réalise sa prestation sous les yeux et les oreilles concentrées des professionnels. Une situation qui peut paraître anodine mais qui au final peut rendre les choses plus déstabilisatrices que de jouer devant plusieurs dizaines voire centaines de personnes. Une fois son mini-concert terminé, l’artiste rejoint les professionnels et s’entament une discussion où chacun des intervenants émet une position, un avis et des précautions qu’il souhaiterait voir s’ajouter ou retirer à la prestation.  La discussion et l’échange de points de vue se développent autour des positions de chacun. L’intérêt d’un tel débriefing – à chaud – est bien de mettre en évidence des choses que certains voient ou entendent et d’autres pas. En effet, chaque professionnel vient avec son expérience, son domaine de prédilection et sa sensibilité, et il peut arriver que deux personnes ressentent et/ou comprennent – ou pas – une performance de manière diamétralement opposé.

Il est également affaire de questionnement, aussi bien sur le plan du placement des instruments que du placement dans l’espace de l’artiste. Ce dernier se confronte à ce qu’observe le spectateur, ce qu’il aimerait voir lors de la prestation ou ce qu’il considère comme accessoire et dispensable. Tant de questions qui se posent avec l’artiste lors de cette discussion qui peut parfois prendre l’allure d’une confrontation de points de vue.

Le but ? Donner des pistes à travailler lors de la résidence qui suit généralement ce bilan et permettre à l’artiste de tester des choses, en respectant et sans remettre en question sa démarche de création artistique. Il s’agit là d’un rappel des priorités à aborder lors du travail en résidence afin de trouver si ce n’est pas encore fait, son identité musicale.

Ce bilan vient réellement se placer comme première pierre à l’édifice Tour de Chauffe, pierre sur laquelle le dispositif repose et à partir duquel il évolue.

Dorian BRIQUANNE

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TOUR DE CHAUFFE et têtes d’affiche

Six ans maintenant que Tour de Chauffe se termine de la plus belle des manières. Le festival qui vient chaque année clôturer le dispositif permet aux groupes lauréats de se confronter à la scène aux côtés d’artistes reconnus. Il offre également la possibilité à tout un chacun de mesurer le chemin parcouru par les groupes depuis leur entrée dans le dispositif. Il est donc devenu au fur et à mesure des années un rendez-vous incontournable de l’automne dans la métropole lilloise

Senser @ Tour de Chauffe 2011 - Xavier pour Scènes du Nord

Chacune des soirées du festival se déroule dans l’une des sept structures partenaires. Ces dernières sont en charge de la programmation et choisissent elles mêmes l’orientation qu’elles veulent donner à leur(s) soirée(s). Tout le monde est bien conscient qu’il n’est pas toujours facile de programmer la même chose aux Arcades de Fâches Thumesnil ou à la Maison Folie Moulins. C’est néanmoins ce challenge que relève chaque année Tour de Chauffe, à savoir intégrer les groupes lauréats dans une programmation pré-établie.

Pour sa septième édition, le festival évolue encore et on sait d’ores et déjà que la plus récente des structures à avoir été intégré au dispositif, la Maison Folie Wazemmes, accueillera l’une des soirées du festival.  Une très bonne nouvelle.

En attendant, vous pouvez jeter un œil aux programmations précédentes sur la page wikipédia du dispositif.  On rappellera  tout de même que Tour de Chauffe a reçu près de 70 groupes et artistes depuis sa première édition en 2006. Le choix peut être difficilement plus éclectique puisque se sont succédé en effet parmi les nombreuses têtes d’affiche des groupes internationaux comme The Bellrays, Zion Train ou Gravenhurst, des pointures ou des artistes aujourd’hui reconnus comme Winston Mc Anuff ou Brisa Roché et beaucoup de jolis noms, tels Tahiti 80, Olivia Pedroli, Absynthe Minded, The Chap…

Un mélange des genres que le dispositif affirme et revendique.

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UDO UND-BRIGITTE – L’interview

UDO UND-BRIGITTE, à prononcer à l’allemande s’il vous plaît. Le groupe lillois est de retour sur les terres de ses anciens exploits, à savoir les Arcades de Faches Thumesnil et plus précisément le Studio Ka afin d’y enregistrer un EP. Pas de meilleure occasion pour prendre de leurs nouvelles.

Tour de Chauffe : Pouvez-vous rappeler à ce qui vous ne connaissent pas encore qui sont les Udo Und-Brigitte ?

Damien : Au début, on était juste deux avec Raphaelle, un blond et une brune.  Pour l’anecdote, j’avais fait allemand LV1 et c’était les deux personnages principaux des leçons d’allemands.  On a ensuite été rejoint par David, Jean Sébastien et Michaël. A l’époque, tout a débuté autour d’une association à Douai, Olga Records, qu’on faisait tourner un peu comme un label associatif. Au départ, on faisait de la musique pour s’éclater et faire directement des albums sans passer par la scène. Il y avait pas mal de projets qui venaient se greffer avec toujours un peu les mêmes groupes. En 2006, on a commencé à travailler plus sérieusement sur l’album d’un ami et c’est à l’issue de cet enregistrement que j’ai eu envie de produire des choses plus personnelles et que j’ai demandé à Raphaëlle de me rejoindre définitivement au sein du groupe. Auparavant, on peut vraiment dire qu’on l’utilisait plus qu’autre chose puisqu’elle venait poser sa voix sur quelques morceaux uniquement.

TDC : Vous êtes maintenant en partenariat avec Lacabine ?

UUB : Oui, c’est notre première expérience avec Lacabine mais la seconde avec Patrice (Studio Ka ndlr). Tout a débuté suite à notre première collaboration avec lui, ça s’était bien passé et il avait accroché à ce que nous avions fait.

TDC : Vous étiez lauréats Tour de Chauffe en 2011, quels souvenirs en gardez-vous ?

UUB : Globalement, on en garde un souvenir super enrichissant. On a même changé de batteur entre temps. On se souvient de notre résidence au Nautilys notamment, avec Michel qui est quelqu’un de très bien. On est arrivé pour cinq jours à Comines sans savoir comment ça aller se dérouler et ça s’est vraiment super bien passé. Ce type d’expérience est vraiment bénéfique dans le sens où tu commences à te connaître, à réfléchir et à te poser des questions sur ton projet. On garde également un très bon souvenir du festival. C’était aux Arcades en première partie de Kicca & Intrigo avec June Bug. Au final, Tour de Chauffe nous a appris qu’on est jamais mieux servi que par soi-même. On conseille vraiment aux groupes qui souhaitent avoir un retour sur leur projet de postuler.

TDC : Qu’est ce que vous venez enregistrer ici plus précisément ?

UUB : On est aux Arcades pour enregistrer un EP. Une grosse partie du processus se fait ici, à savoir l’enregistrement, le mix et le mastering. On verra ensuite pour la diffusion. On aimerait le sortir en physique mais tout dépendra du résultat. Si on avait le temps, c’est certain qu’on enregistrerait un album. Ce qui est sûr, c’est que l’on n’enregistre pas avec l’idée de produit fini, on verra ce qui sort du studio et puis c’est assez embêtant de rester toujours avec les deux ou trois mêmes titres à proposer.

Interview réalisée par Marie HALLIER et Dorian BRIQUANNE

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